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Un environnement très peu propice à la prise de risque
information fournie par Le Revenu 26/10/2023 à 09:05

Les investisseurs redoutent une extension de la guerre à Gaza à la région du Golfe, avec des conséquences sur l'approvisionnement en hydrocarbures. Dans ce contexte, la plus grande partie de la cote est prise dans la tourmente. (© AFP)

Les investisseurs redoutent une extension de la guerre à Gaza à la région du Golfe, avec des conséquences sur l'approvisionnement en hydrocarbures. Dans ce contexte, la plus grande partie de la cote est prise dans la tourmente. (© AFP)

Les incertitudes géopolitiques s’ajoutent à une conjonction de facteurs économiques et financiers défavorables. Les valeurs de la défense et les pétrolières évoluent à contre-tendance en profitant de la montée des périls.

Les investisseurs ont intérêt en ce moment à avoir le cœur bien accroché.

Depuis la rentrée de septembre, l’horizon économique est pour le moins troublé, la perspective de taux d’intérêt durablement élevés se conjuguant à un ralentissement général de la croissance – avec même un risque de stagflation en Europe. C’est dans ce contexte qu’est intervenue la forte hausse des rendements obligataires, notamment aux États-Unis, qui fragilise dangereusement les marchés d’actions.

À cet environnement boursier très maussade est venu s’ajouter un facteur d’incertitude géopolitique avec la guerre à Gaza, dont on craint toujours l’extension à la région du Golfe et ses conséquences sur l’approvisionnement en hydrocarbures (voir Le Revenu n°1761).

Cela explique que les actions des compagnies pétrolières soient parmi les rares à tirer actuellement leur épingle du jeu, avec celles de la défense, qui profitent de la montée des périls et de la hausse des budgets militaires.

Si d’autres valeurs font preuve de résistance, notamment dans le secteur de la pharmacie, traditionnellement défensif, la plus grande partie de la cote est prise dans la tourmente.

Un marché très déséquilibré

C’est le cas du secteur du luxe qui, après avoir enregistré des performances boursières éclatantes jusqu’au début de l’été, tire à présent les grands indices boursiers – et

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1 commentaire

  • 26 octobre 09:29

    Bourse = machine à perdre ; si l'économie va bien, les banques centrales montent les taux et la Bourse baisse ; si l'économie va mal, les banques centrales ne montent plus les taux, mais insinuent qu'elles vont les monter encore, et la Bourse baisse ; et si l'économie est stable, les Gouvernements annoncent de nouveaux impôts et la Bourse baisse.


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